Comment relever une moto tombée en toute sécurité ? La méthode simple, rapide et sécurisée

Moto noire tombée sur le bitume.

Publié le 23/12/2025

Chaque hiver, je vois la même scène se répéter. Une route humide, un passage piéton un peu gras, du verglas, parfois même de la neige fondue, et une moto qui se retrouve au sol à très basse vitesse. Rien de spectaculaire, souvent aucun blessé… mais une question immédiate pour le motard : comment relever une moto tombée sans se faire mal et sans aggraver les dégâts ?

Après plus de quinze ans passés à rouler par tous les temps, à accompagner des motards débutants comme expérimentés, je peux l’affirmer : savoir relever une moto correctement est une compétence essentielle, surtout en période hivernale. Et pourtant, c’est un sujet rarement abordé sérieusement.

Dans cet article, je vais vous expliquer comment relever une moto tombée, étape par étape, avec une méthode simple, sécurisée et adaptée à tous les gabarits, même si la moto est lourde. Je partagerai aussi les erreurs à éviter, les précautions à prendre en hiver et le lien évident avec l’assurance moto, un point trop souvent négligé… jusqu’au jour où ça arrive.

Pourquoi les motos tombent plus souvent en hiver ?

L’hiver est sans conteste la saison la plus piégeuse pour les deux-roues. Même les motards les plus prudents peuvent se faire surprendre. Les causes sont bien connues :
la route froide, le verglas invisible, la pluie persistante, les bandes blanches glissantes, les feuilles mortes, ou encore les plaques d’égout humides.

Dans la majorité des cas, la moto tombe à l’arrêt ou à très basse vitesse. Un pied qui glisse en manœuvrant, un demi-tour mal anticipé, une pente légèrement inclinée… et la moto se couche doucement, mais inexorablement. Le problème n’est alors plus la chute, mais la façon de la relever sans se blesser.

Avant de relever une moto tombée : les réflexes essentiels

Avant toute chose, je le dis clairement : ne vous précipitez jamais. La première erreur que je vois souvent est de vouloir relever la moto immédiatement, sous le coup de l’adrénaline.

Commencez par vérifier que vous allez bien. Une glissade, même légère, peut provoquer une douleur retardée. Ensuite, coupez le moteur si ce n’est pas déjà fait et assurez-vous qu’il n’y a aucune fuite de carburant ou d’huile.

Si la moto est tombée côté droit, attention à l’accélérateur coincé. Si elle est tombée côté gauche, vérifiez le sélecteur et l’embrayage. Et surtout, regardez le sol : verglas, pente, gravillons ou pluie peuvent rendre la manœuvre dangereuse.

La méthode simple et sécurisée pour relever une moto tombée

C’est la méthode que j’enseigne systématiquement, car elle fonctionne quel que soit votre gabarit, même avec une moto lourde comme un trail ou une routière.

Placez d’abord la moto sur une vitesse. Cela évite qu’elle roule pendant la manœuvre. Ensuite, tournez le guidon vers le sol, toujours du côté où la moto est tombée. Cela limite le bras de levier et stabilise l’ensemble.

Positionnez-vous dos à la moto, les fesses contre la selle. Vos pieds doivent être bien ancrés au sol, légèrement écartés. Attrapez une poignée solide : une main sur le guidon, l’autre sur une partie fixe du cadre ou de la selle passager.

Puis, en gardant le dos droit, poussez avec les jambes, lentement, sans à-coups. Ce sont les jambes qui travaillent, pas le dos. La moto va se redresser progressivement. Si elle est lourde, prenez votre temps. Ce n’est pas une question de force brute, mais de technique.

Une fois la moto presque droite, accompagnez-la doucement pour éviter qu’elle ne bascule de l’autre côté.

Les erreurs à éviter absolument

La première erreur, c’est de tirer la moto avec le dos rond. C’est le meilleur moyen de se bloquer les lombaires. La seconde, c’est de se placer face à la moto et de tirer avec les bras. Non seulement c’est inefficace, mais c’est dangereux.

Autre erreur fréquente : relever la moto sur un sol glissant, sans vérifier l’adhérence. En hiver, il vaut parfois mieux demander de l’aide ou déplacer légèrement la moto avant de tenter quoi que ce soit.

Enfin, beaucoup de motards oublient que les dégâts peuvent être invisibles. Un simple guidon tordu, un levier fragilisé ou un carter fissuré peuvent poser problème plus tard.

Après la chute : faut-il rouler tout de suite ?

Après avoir relevé une moto tombée, je conseille toujours de faire un contrôle rapide. Vérifiez que le guidon est droit, que les commandes fonctionnent correctement, que les freins répondent normalement et qu’aucun voyant inquiétant ne s’allume.

Si la moto est tombée longtemps sur le côté, surtout les modèles récents, il vaut mieux attendre quelques minutes avant de redémarrer pour éviter un problème de lubrification.

Et surtout, ne minimisez jamais une chute, même à l’arrêt. C’est précisément dans ces situations que l’assurance moto peut faire la différence.

Chute de moto : quel rôle joue l’assurance moto ?

Beaucoup de motards pensent, à tort, que l’assurance ne sert qu’en cas d’accident grave. Pourtant, une chute à l’arrêt peut entraîner des frais importants : leviers cassés, carénage rayé, rétroviseur brisé, repose-pieds tordu.

Avec une simple assurance moto au tiers, ces dégâts restent à votre charge. C’est pourquoi, en tant qu’expert 2-roues, je recommande souvent des garanties complémentaires, surtout en hiver.

Pourquoi je recommande les formules APRIL Moto ?

APRIL Moto propose des assurances moto adaptées aux usages réels des motards, y compris pour les chutes à faible vitesse. Leurs formules permettent d’ajouter des garanties comme les dommages tous accidents, l’assistance panne 0 km, ou encore la protection corporelle du conducteur, essentielle en cas de blessure.

APRIL Moto assure aussi bien les motos neuves que d’occasion, les roadsters, les trails, ou les routières. Leur expertise spécifique du deux-roues fait une vraie différence lorsqu’il faut gérer un sinistre, même mineur.

Personnellement, c’est l’assureur que je choisis, parce que je sais que les petits incidents du quotidien sont souvent les plus coûteux quand on est mal assuré.

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Conclusion : mieux vaut savoir relever une moto que ne jamais tomber

Personne n’aime voir sa moto au sol. Mais la réalité, surtout en hiver, c’est que cela peut arriver à n’importe qui. Savoir comment relever une moto tombée, calmement et sans se blesser, fait partie des bases du motard responsable.

Avec la bonne technique, un peu de sang-froid et une assurance moto adaptée comme celle proposée par APRIL Moto, une chute à l’arrêt reste un incident… et non un cauchemar.

Roulez prudemment, adaptez votre conduite aux conditions hivernales, et souvenez-vous : l’expérience, ce n’est pas de ne jamais tomber, c’est de savoir gérer quand ça arrive.

Thierry Monforto

Repaire des Motards

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