Avant Course épisode 6 : Grand Prix de France

Découvrez le sixième épisode de notre websérie Avant Course. Durant cet épisode, Johann Zarco vous décrypte en exclusivité le circuit du Grand Prix de France.

En exclusivité, APRIL Moto a lancé une websérie avec Johann Zarco. Plusieurs thématiques et formats ont été abordés : l’Avant Course, où Johann prend la parole avant la course du week-end ; le Fast Track, format plus décalé durant lequel Johann se dévoile un peu plus ou encore le Zarco Inside, afin de mieux connaître l’homme qui est derrière le pilote.

Pour voir la vidéo, c’est par ici :

Pas assez de réseau pour voir la vidéo ? Envie de lire le résumé ? Pas de panique : vous trouverez ci-après la retranscription du texte de l’interview. Bonne lecture !

« Pour le Grand Prix de France, la pression revient vers moi. Elle était chez les espagnols 15 jours avant. Pour les pilotes français, on sent qu’il y a un petit quelque chose en plus. Mais clairement sur la piste il y a aussi une bonne énergie et le naturel fait qu’on donne encore un petit plus qui peut permettre de performer. La météo est aléatoire, on a pas tout le temps du soleil au Mans. Le 15 mai, il peut y avoir de la pluie, un petit peu de froid parfois. C’est très aléatoire. Mais le public est quand même toujours présent et bien motivé. C’est un circuit qui est technique. On appelle ça un « stop and go » parce qu’on a des virages avec peu de vitesse où ensuite il faut beaucoup d’accélération. C’est là que la Ducati peut s’en sortir. Ce rendez-vous français a lieu sur un circuit chargé d’histoire, surtout avec les courses d’endurance, les 24h du Mans, que ça soit en auto ou moto. Mais le Grand Prix de France commence aussi à avoir beaucoup d’histoire là-bas. Et ça fait vraiment chaud au cœur de sentir que je peux faire parti de cette histoire au moins une fois par an. Est ce que je peux rêver de victoire au Mans ? Oui ! Est-ce que cette victoire peut être plus belle que les autres ? Ca serait négliger les autres. Est-ce que parfois je me mets plus de pression ou pas ? Je l’ai fait une fois en 2018, j’ai trop pensé à la victoire, et j’ai chuté. Gagner là-bas, c’est historique, je le répète, mais il ne faut pas que ce soit beaucoup plus fort qu’un autre Grand Prix, parce que, si on regarde à long terme, le titre de champion du monde est nettement plus important. Donc de rester concentré sur ça, cela permet de s’enlever un peu de pression sur cet évènement unique. »